Les Ewenkis sont plus de 30.000 personnes, vivant surtout dans la région autonome de la Mongolie intérieure et dans un district du Heilongjiang. Les Ewenki n'ont pas d'écriture mais une langue parlée formée de trois dialectes. On parle le Mongol dans les zones pastorales et le chinois commun dans les zones agricoles. Les Ewenki excellent à l'équitation. Dès qu'ils ont six ou sept ans, les garçons et les filles apprennent à monter à cheval; les filles apprennent à traire les vaches et à participer à des courses de chevaux autour de dix ans et un peu plus tard, à manier le lasso.
La fête du Mikuole est une fête traditionnelle de cette ethnie et se tient en mai. Les familles se parent de leurs plus beaux atours et partagent du vin, des mets plus raffinés et d'autres délices préparés pour l'occasion. C'est le temps où les nomades comptent leurs agneaux et prennent connaissance de leur richesse, et pour les jeunes, de démontrer leur adresse au lasso pour attraper les chevaux et les castrer.
La fête du Mikuole est une fête traditionnelle de cette ethnie et se tient en mai. Les familles se parent de leurs plus beaux atours et partagent du vin, des mets plus raffinés et d'autres délices préparés pour l'occasion. C'est le temps où les nomades comptent leurs agneaux et prennent connaissance de leur richesse, et pour les jeunes, de démontrer leur adresse au lasso pour attraper les chevaux et les castrer.
Les Ewenki sont des gens honnêtes, chaleureux et hospitaliers. Dans les régions pastorales, les invités sont souvent accueillis avec du tabac, du thé au lait et de la viande mijotée. On offre généreusement de la viande de renne, de la venaison et des saucissons faits de museau d'élan. Lorsque les Ewenki partent en longue tournée de chasse, ils laissent ce qu'ils ne peuvent pas apporter avec eux-aliments, vêtements et outils-dans des dépots non verrouillés en forêt. D'autres chasseurs dans le besoin peuvent ainsi prendre ces choses sans demander la permission à leur propriétaire. Ces choses "empruntées " seront remises plus tard lorsque le chasseur rencontrera le propriétaire.
La plupart des Ewenkis sont animistes; ceux des zones pastorales sont des adeptes du bouddhisme tibétain, et quelques-uns, de l'église orthodoxe orientale. Les Ewenkis vénèrent également leurs ancêtres décédés, et parmi certains chasseurs ewenkis, ont retrouve aussi une vénération envers l'ours. Après avoir tué un ours, les Ewenki vont effectuer une série de rituels : on rassemble en paquet la tête, les os et les entrailles de l'ours et on les dépose dans de l'écorce de bouleau ou de l'herbe séchée, puis on suspend le tout dans un arbre pour donner une inhumation éolienne à l'ours. Les chasseurs pleurent et se prosternent et offrent du tabac à l'animal mort. Auparavant, on organisait aussi une inhumation éolienne pour les morts, mais celle-ci est maintenant remplacée par l'enterrement. Dans certaines régions, chaque clan a son totem, un canard ou un cygne, en guise d'objet de vénération. On ne peut tuer aucun de ces deux animaux.